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Autrefois, il n'était pas rare que les élèves de mon collège considèrent les cours de dessin ou de musique comme de joyeuses parenthèses de récréations
Les notations dans ces disciplines n'ayant que très peu d'impact pour passer dans la classe supérieure
Personnellement, j'ai eu la chance d'avoir un professeur qui s'est farouchement battu pour rétablir un équilibre dans son domaine d'exercice. Basant son argumentation sur le principe de la différence
Cette constatation éducative explique probablement pourquoi aujourd'hui, nombreuses sont les personnes qui demeurent dans le flou lorsqu'il s'agit de comprendre comment un(e) dessinateur(trice) procède pour éviter ce type de situation, parfois récurrente :
Afin de reproduire à des échelles beaucoup plus petites ou beaucoup plus grandes, sans prendre le risque de devoir finalement supprimer un travail (sorti du cadre) et pourtant intégralement réussi jusque-là, j'ai essayé toutes ces alternatives :
* Réalisé la technique laborieuse du quadrillage, déjà utilisé à la Renaissance dans le cadre notamment des fresques d'envergure
* Appliqué la technique, tout aussi laborieuse, qui consiste à placer des repères à partir du principe de la règle de trois
* Utilisé la technique de la prise de repères par projection
Ci-dessous, un exemple de peinture sans dessin préalable
* La superposition de la matière étant une quatrième alternative à la mise en page et à la recherche d'équilibre entre les formes, les lignes de forces, les couleurs
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